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On achève bien les écoliers... Peter Gumbel - Enseignement / Foxoo
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Source : #4900 Publié le 22/10/10 | Vues : 69

On achève bien les écoliers... Peter Gumbel / Enseignement


On achève bien les écoliers est un essai écrit par Peter Gumbel, édité en septembre 2010 aux éditions Grasset.

Peter Gumbel a été grand reporter à Time Magazine à Paris de 2002 à 2009. Lauréat de nombreux prix prestigieux, il a été nommé « Journaliste de l'année » par la Work Foundation de Londres. Il est l'auteur de French vertigo (Grasset, 2006).



La France a son « French dream ». Il s'appelle l'école. « Entre toutes les nécessités du temps, entre tous les problèmes, j'en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j'ai d'âme, de coeur, de puissance physique et morale, c'est le problème de l'éducation du peuple », disait Jules Ferry. La réalité des écoles françaises aujourd'hui est à des années-lumières de ce noble idéal et n'atteint pas même le niveau de résultats d'une grande partie de l'Europe et du monde développé.

Comment est-il possible que 15% des élèves entrant en classe de sixième ne sachent pas correctement lire et écrire ? Que 130 000 jeunes quittent l'école chaque année sans diplôme ni qualification ? Que, dans un pays obsédé par la notion d'égalité, les jeunes dont les parents sont travailleurs indépendants, cadres, enseignants ou issus des professions intermédiaires, aient deux fois plus de chance d'accéder à l'enseignement supérieur que les enfants d'ouvriers et d'employés ? Que les jeunes Français n'obtiennent que des scores médiocres lors de tests comparatifs internationaux ?


Le débat franco-français néglige ou ignore une caractéristique qui saute aux yeux de n'importe quel étranger qui découvre les écoles françaises : la dictature de la salle de classe. Une culture impitoyable et parfois humiliante, qui a sacralisé des évaluations mettant les élèves sous pression, tout en traitant sans ménagement la notion de motivation individuelle. Une culture de l'excellence, certes, mais qui enfonce aussi les élèves les plus faibles plutôt que de les aider à se relever.

Une culture qui n'hésite pas à mettre 0 à une mauvaise copie, mais ne mettra jamais 20 sur 20 à une excellente. Qui sanctionne chaque individu s'éloignant de la norme commune, plutôt que de valoriser le talent individuel. Qui promeut la ressemblance et sanctionne la singularité. Bref, une culture de la nullité, à l'opposé des grandioses promesses de la République. Effectivement, en France, on achève bien les écoliers'


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